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1 juin 2008

Maigrir, c'est d'abord dans la tête!

Schématiquement, les problèmes de poids sont le résultat de mauvaises habitudes alimentaires et de difficultés psychologiques. Or la plupart des régimes ne prennent pas en compte ce dernier facteur ce qui explique leur relative inefficacité. Pire, certaines personnes regagnent plus qu'elles n'ont perdu, c'est le fameux 'effet yoyo'.

 De mauvaises habitudes alimentaires…

 Les personnes qui souffrent de surpoids voire d'obésité ont souvent de mauvaises habitudes alimentaires : alimentation trop riche (excès de calories, de protéines, de sucre ou de graisse), déséquilibrée (pas assez de légumes verts ou de fruits) et peu nutritive (carence en vitamines, sels minéraux et oligo-éléments).

De surcroît, leur hygiène de vie vient parfois compléter le tableau : peu ou pas d'activité physique, sommeil irrégulier, stress et fréquemment tabac et alcool.

Les conseils prodigués par les nutritionnistes et diététiciens sont clairs : apprendre à équilibrer son alimentation en respectant quelques principes de base et améliorer son hygiène de vie. Plutôt que de suivre un régime, ce qui est souvent perçu comme une contrainte et une frustration, pourquoi ne pas remplacer certains aliments trop riches et peu nutritifs par d'autres. Passer, par exemple, des frites aux haricots verts et de la mousse au chocolat aux fruits. Un maximum d'exercice physique est également recommandé et là aussi, inutile de s'inscrire dans un club de sport pour abandonner trois semaines plus tard. Il suffit de monter les escaliers à pied au lieu de prendre l'ascenseur et de s'arranger pour marcher un peu chaque jour.

 … qui n'expliquent pas tout !

 En général, les personnes en surpoids savent déjà ce qu'elles devraient modifier dans leurs habitudes alimentaires et leur mode de vie. Elles n'y arrivent tout simplement pas. Pourquoi ?

C'est là que la psychologie intervient. Certaines personnes ne mangent pas seulement pour se nourrir. Elles mangent aussi parfois pour de mauvaises raisons : ce sont les mécanismes de compensation. Comment cela fonctionne ?

Par exemple, quelqu'un qui a manqué d'affection ou d'attention de la part de ses parents ou qui s'est senti abandonné par ses proches, peut ressentir un vide intérieur qu'il cherche à remplir en mangeant. Cela lui permet de prendre plus de place, d'être davantage visible, dans l'espoir d'obtenir plus de marques de reconnaissance. Inversement, une personne qui a vécu une enfance difficile, traversé quelques traumatismes, cherche plutôt à se cacher, se protéger derrière un masque d'obésité censé tenir les autres à distance.

A ces mécanismes de compensation s'ajoutent parfois des comportements compulsifs : du grignotage épisodique jusqu'à la boulimie sévère, la nourriture devient alors une dépendance. Ces comportements compulsifs sont en fait un moyen de se rassurer, de se calmer, de gérer un trop plein émotionnel. On peut également rajouter d'autres troubles du comportement alimentaire : l'anorexie (contrôle de la quantité de nourriture) et l'orthorexie (contrôle de la qualité de la nourriture).

Qu'il s'agisse de compensation, de compulsion, le résultat est le même : l'impact sur le poids et la santé provoque un retentissement psychologique au niveau de l'estime de soi (culpabilité, honte, perte de confiance) qui à son tour conduit à des mécanismes d'évitement (peur d'aller vers les autres, repli sur soi). La boucle est bouclée…

Pour sortir de ces mécanismes d'échec, il faut commencer par s'accepter tel(le) que l'on est. Car en refusant son corps et son poids nous risquons d'entretenir une mauvaise image de soi. Ensuite, en prenant conscience du lien entre sa courbe de poids et sa vie émotionnelle, on peut chercher ce qui nous manque aujourd'hui. Comment obtenir l'affection ou la reconnaissance dont nous avons besoin ? Enfin, se rappeler de tout ce qui nous a aidé à retrouver la ligne dans le passé. Qu'est-ce que nous avons fait alors et qui a contribué à une relative stabilité affective ou tout au moins un mieux-être ?

Si cette démarche vous semble difficile, en particulier si vous souffrez, c'est l'indication que vous avez besoin de l'aide d'un thérapeute pour penser vos blessures émotionnelles qui font obstacle à votre régime aujourd'hui.

Et si vous croquiez la vie à pleines dents ?

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Commentaires
A
quand quelqu'un subit un abus sexuel,il a honte eto se sent coupable, pour ma part le fait de grossir empêchait les hommes de me regarder car je ne pouvais assumer qu'un homme me trouve belle,me fasse un compliment ou me regarde tout simplement car j'avais honte de moi et je pensais que séduire un homme était malsain qu'il allait m'utiliser à des fins sexuelles.aujourd'hui je me trouve belle de l'intérieur et ça se voit à l'extérieur du coup j'assume totalement le regard que porte les hommes sur moi.
A
les personnes abusées sexuellement ont très souvent tendance à se cacher, elle n'aime pas leur corps et le maltraite. j'ai maltraité mon corps pendant 30 ans à cause d'un abus sexuel,mon corps n'existait plus j'avais juste une tête pour penser. c'est la honte et la culpabilité qui empèche d'aimer son corps et donc d'en prendre soin.En tout cas pour moi ça été comme cela.Aujourd'hui j'apprends à m'aimer et à m'incarner.<br /> <br /> Ps: ce serait bien s'il y avait qq témoignages et des références de livres.
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